Groupe de travail sur :

Ce que les sujets Queers amènent comme questions à la clinique psychanalytique

Queer = En anglais cela veut dire bizarre ou étrange, ce fût d’abord, une insulte lancée aux personnes dont le genre, les comportements ou les orientations sexuelles ne correspondaient pas à une société majoritairement hétérosexuelle et patriarcale.

Par une appropriation et un retournement de l’insulte, le mot Queer est devenu un signifiant politique de revendication pour l’égalité des droits dont les personnes LGBTQIA+ se désigne.

Les personnes Queers questionnent la société contemporaine notamment dans les rapports de domination, les assignations de genre, la binarité etc… Les queers adressent une critique des normes que la société édicte.

Dans la clinique psychanalytique ils viennent parler de leurs désirs « transgressifs » des normes sociétales mais aussi de leurs difficultés de vivre et à trouver leur place, pour suivre la psychanalyste Patricia Gherovici :  « Une des leçons les plus importantes que j’ai apprises ces dernières années en travaillant avec des personnes qui se définissent comme LGBTQIA+racisés et trans aux États Unis est que pour eux le problème clé́ porte sur une question qu’il faut bien appeler de vie ou de mort (…) Ce qui est en jeu, c’est moins la fluidité́ du genre que de pouvoir trouver une manière d’être, une façon d’exister » dans son livre

« Transgenre : Lacan et la différence des sexes ».

Ce groupe de travail s’organise sous forme d’échanges en questionnant des situations cliniques, des lectures de textes, des rencontres avec des intervenants extérieurs.

C’est un groupe ouvert, on s’y inscrit en écrivant aux organisateurs.

Il se réunit tous les deux mois.  ( communication des dates ultérieurement)

Marc Antoine Bourdeu

Marcantoinebourdeu@gmail.com

Pascal Pomès.

pascal.pomes@me.com